Quelques nouvelles du stage en Normandie. Si personne ne déclare de H1N1 dans les 5 jours, le stage se sera bien passé
Le mercredi, Jean-François, Delphine, Noémie et Jean-Loup chargent bouteilles, gilets et matériel de sécurité. Mise en route à l'heure le jeudi midi, si, si, je vous jure. Trajet sous une canicule infernale, seuls Alain et Noémie ne se sont pas plaints, probablement lié à l'air-co dans la voiture d'Alain (Note pour le comité : ajouter air-co dans le cahier de charge de la prochaine camionnette ) Heureusement dès le pont de Normandie passé, mère nature avait prévu des rafraîchissements : chute de la température de 32° à 18 et pluie. Une voiture se rend directement au club de plongée, Alain va à son hôtel (pour raison médicale, il peut dormir dans un endroit trop humide) et, sur ces entre faits, arrivée de la camionnette au camping où nous nous retrouvons tous. Vu le climat, Jean-Loup se dégonfle pour le camping et une chambre supplémentaire est réservée à l'hôtel. Montage des tentes de Denis, d'Eric et de Jean-François qui arrivera en fin de soirée avec Diane. Nous ne l'attendons pas et fuyons vers l'hôtel pour prendre l'apéro. Petit passage au resto et finalement tout le monde dormira à l'hôtel. Jean-François et Diane arrivent au camping sous la drache et sont surpris de voir que nous avons réussi à transformer leur tente en caravane. C'était pas l'emplacement 55 mais le 95
Après une première nuit au chaud pour la plupart,courte pour certaines personnes (suivez mon regard), petit déjeuner au camping et à 11h nous sommes tous au club d'Asnelles pour la première plongée sur les épaves du débarquement. Accueil surper sympa par Yannick. Première plongée sur le HMS Harpagus, bateau marchand qui accompagnait la flotte. Le Norman Monarch a été torpillé par un U-Boat et l'Harpagus porta secours à l'équipage. Il a été coulé à son tour par 2 torpilles le jour suivant, 58 personnes y perdirent la vie. Yannick amarra le zeppelin sur l'épave et nous descendîmes le long de la boute pour trouver la cargaison de l'Harpagus : whisky et bière ! Malgré une inspection "en profondeur", nous n'avons trouvé aucune bouteille pleine mais plein de tacauds Visibilité vraiment pas terrible et un bon petit courant. Quand nos bouteilles furent bientôt vides, nous remontâmes pour trouver un sympathique bac de bouteilles de Jupiler, bien pleines à ce moment là. Super organisation au club house : on décharge le matos et tout est rincé après chaque plongée. On met à sécher à l'intérieur et direction les douches. Il y a même deux toilettes ! On recharge les lampes sur place.
Pique-nique sur la plage puis plongée sur les caissons Phoenix à 17h. Je ne me lance pas dans un cours mais sachez que les alliés ont construit un port artificiel en quelques jours devant Arromanches et que les caissons Phoenix sont un des constituants de ce port. Pour plus d'infos, http://fr.wikipedia.org/wiki/Port_Mulberry
Noémie a réussi à flanquer la frousse à Denis avec une énorme araignée de mer, Jean-François et Alain, Eric et Jean-Loup ont été bien sages. Rinçage du matériel et des hommes et retour au camping pour le souper. Arrivée de Fred et d'Isabelle qui, eux aussi, préfèrent une auberge au camping.
Samedi deux plongées sur les caissons. Nous trouvons plein d'espèces de poissons, une seiche, des syngnathes, plein de mollusques dont Alain nous parle avec délectation. Les aventuriers explorent l'intérieur des caissons et par endroits il est possible de passer sous et entre les caissons. Bref un grand nombre de variations pour des plongées au même endroit. Le pauvre Fred perd un parachute et une palme. Petit apéro qui fera des dégâts et en route pour le resto. Au menu : crêpes, en plat et en dessert bien arrosées par quelques bolées de cidre bouchonné. Les poivrons de l'apéro détraquent le système digestif de plusieurs d'entre nous.
Dimanche, levé matinal façon Zélande (hein Julie et Isa) et plongée sur un LCT avec Yannick qui accepte d'encadrer Noémie et Jean-Loup pour que tous puissent descendre à 20 mètres. Petit courant pour aller vers la proue du LCT puis nous avons tous bien senti la renverse de marée. Remontée, rinçage des gosiers, du matériel et des hommes, chargement du camion et retour en Belgique.
Un grand merci à Eric pour ce stage et merci aussi à tous nos encadrants.
Jean-Loup
En ce qui concerne la petite allusion au lever matinal Zélande Julie & Isa, je défie quiconque de battre notre record : 7 palanquée donc 14 plongeurs levés à 5h45, quel succès !